Me voici depuis plus de dix jours au Zaïd Garden, une ferme dans le village de Tagounit, dans le sud du Maroc, non loin du désert saharien.
Je vis dans la famille qui accueille des étrangers en woofing. Les journées sont douces, rythmées par la nature, la vie de famille, avec chaque woofer qui passe du temps ici.
Je suis ici, avec tous ses gens, et j’ai la sensation d’être chez moi.
La vie simple
Voici ce que j’apprends en partageant avec cette famille. Nous sommes tous ensemble, nous vivons ensemble, mangeons ensemble dans le même plat, travaillons, vivons, échangeons. La simplicité est là. Il n’y a besoin de ne rien faire. Juste être soi. Être soi avec l’autre. Laisser la vie marcher.
Tout semble se faire naturellement. Il n’y a pas besoin de chercher à « faire », à transformer, à lutter, à créer, à « performer ». Toutes les choses arrivent naturellement parce que les gens prennent le temps d’être ensemble. C’est naturel d’être ensemble et de laisser la vie faire les choses.
Chaque âme qui arrive ici a déjà sa place. Elle fait partie de la famille. Il n’y a aucun effort à fournir pour se faire accepter.
Ça, c’est la guérison de l’âme. Parce que nous avons oublié, nous autres les Occidentaux, ce que c’est d’être ensemble, simplement, de vivre ensemble. Nous ne savons plus. Nous ne savons plus accueillir l’autre comme un être humain. Nous avons oublié la joie de ce que c’est de vivre ensemble. Nous avons oublié la valeur de l’être humain.
La valeur de l’Être humain
Nous avons de la valeur.
Reconnaître la valeur de l’autre, la valeur de l’humanité en l’autre, c’est la reconnaître en soi.
Je n’ai besoin de ne rien faire. Je suis aimée, regardée, reconnue, telle que je suis, car je suis un être humain.
Ici, l’amour circule librement de cœur à cœur. Parce qu’ils savent. Parce qu’ils savent que c’est cela être humain. Être humain, c’est l’amour qui circule entre les cœurs, librement, sans condition. Et c’est tout. Il n’y a rien besoin de plus. Tout est là. Dans cet amour inconditionnel qui circule des cœurs et entre les cœurs.
La présence, chemin de guérison
Je touche ici beaucoup de peurs intérieures, de blessures qui sont prêtes à guérir. Et je sais qu’en restant là, simplement, avec cette famille qui m’entoure, la nature incroyable, les animaux, les étoiles, juste en restant là et en étant qui je suis, je traverse une à une toutes mes peurs, en douceur, et j’apporte l’amour, enfin, là où il a tant manqué. J’offre qui je suis, sans me cacher, aux autres êtres qui m’entourent. Et ils m’accueillent pleinement. Sans remettre en question ma valeur d’être humain.
Le quotidien comme médicament
Et le temps d’être ici, de vivre le quotidien simplement, travailler la terre, faire la cuisine, faire la vaisselle, échanger, se retrouver autour du feu ou autour du thé, être ensemble, se reposer, regarder le soleil, se coucher, partager le repas, faire une lessive, marcher sous les étoiles, caresser les chiens, le temps d’être ici répare tout à l’intérieur. Fait du Bien. M’aide à faire le Bien à l’intérieur, à faire la paix. Avec tout ce qui manque d’amour à l’intérieur.
Juste parce qu’ici je sens que je suis aimée, reconnue. Et parce que c’est ça qui est vrai. Et que je reconnais aussi l’autre en face de moi comme une partie de moi-même.
Il n’y a rien à faire. Juste être ensemble. Et profiter. Laisser la vie marcher.
Écouter la nature environnante. Se reposer. Laisser venir à soi les énergies, se laisser traverser par la beauté de l’instant, à chaque seconde.
Rire. Danser. Chanter. Être ensemble.
Ouverture du cœur
Mon cœur s’est ouvert par tant d’humanité, de gentillesse, de simplicité. Ici, quand un voyageur frappe à une porte, on l’accueille et on lui offre le thé, les cacahuètes, les petits gâteaux. Il peut rester le temps qu’il veut. Parce que c’est ça être humain. C’est accueillir l’autre comme si c’était soi. C’est sentir en l’autre une partie de soi-même.
Cela a été difficile pour moi au début, de recevoir en simplicité cette hospitalité. J’ai été émue par tant de gentillesse naturelle. Je me suis trouvée indigne, laide, avec mon vécu d’Occidentale. J’ai beaucoup pleuré. Nous nous aimons tellement peu en Occident. Nous avons oublié que nous sommes dignes de recevoir l’amour et la gentillesse à chaque instant, nous avons oublié combien c’est bon de vivre avec l’autre sans nous sentir jugé, sans devoir nous adapter.
J’ai beaucoup pleuré. Pour nettoyer, pour « vider » comme ils disent ici.
Puis j’ai accueilli. Le nouveau. J’ai accepté d’être qui je suis et d’être aimée pour qui je suis. Parce que c’est comme ça ici : on aime l’autre pour qui il est.
Parce qu’ici, c’est naturel d’aimer la compagnie d’autre êtres humains. Parce qu’ici, c’est bon d’être ensemble.
J’ai compris qu’il n’y a rien à faire. Juste être. Cela suffit pour que tout bouge. Cela suffit pour que tout se transforme. Être ensemble. Se voir. Se regarder. S’aimer. Être ensemble. Avec nos imperfections, nos peurs, nos défauts. S’accueillir.
Et laisser la vie marcher.
✨ Mathilde ✨
Accompagnante des âmes stellaires, flammes jumelles et hypersensibles
à reconnecter à leur lumière d’incarnation
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