J’aimerais vous raconter les étapes récentes qui m’ont permis d’ouvrir mon cœur à la relation à l’homme, à l’amour de moi-même, ses étapes et prises de conscience qui se sont succédées en l’espace de quelques mois !

En effet, le 23 janvier 2015, j’ai écris un texte, Je t’aime, homme !, un appel puissant, un cri du cœur et de l’âme pour m’ouvrir à l’homme et à la compréhension de la relation homme-femme, à la compréhension de mes aspirations profondes en matière de relations et de sexualité.

Plus jeune, lorsque j’ai commencé à « vivre » ma sexualité (avoir une vie sexuelle avec des partenaires), je pouvais regarder les hommes et éprouver un océan d’amour pour eux. Intérieurement, je me disais : « comme je vous aime, les hommes ! Tous, tels que vous êtes ». Et je voyais, ressentais puissamment dans le regard de chaque homme combien la gentillesse et l’amour étaient présents, je ressentais que chaque homme portait dans son cœur l’amour d’une femme.

C’était un puissant sentiment d’amour et d’ouverture, d’innocence aussi.

Malheureusement, avec le temps et mes expériences, qui ont (ré)animé de nombreuses blessures, mon cœur s’est fermé à cette beauté, à ce sentiment d’amour.

Ou plutôt, j’ai oublié, enfoui cette vision d’amour. Blessée dans diverses expériences amoureuses, abandonnée, je n’ai eu d’autre choix que de conscientiser ses blessures et les guérir pour pouvoir ouvrir mon cœur pleinement à nouveau, puisque c’est ce que je souhaite par dessus-tout dans ma vie : m’ouvrir à l’amour de moi-même et du monde, totalement.

Je peux aujourd’hui vous partager le chemin qui me permet de m’ouvrir en conscience à la relation homme-femme, et aussi, bien entendu, à la relation avec moi-même (l’un ne va pas sans l’autre). Sachant que toute fermeture du cœur vis-à-vis de l’extérieur est avant tout une fermeture du cœur à soi-même, à des parties de soi-même.

Qui suis-je ?

Je suis une âme un peu bohème dans mes relations aux hommes. J’aime faire l’amour, j’aime la sensualité, j’aime les relations amoureuses libres, j’aspire à n’enfermer aucune relation dans un dogme pré-établi. Mon envie profonde est de rencontrer les êtres, de cœur à cœur, sans mettre aucune relation dans une case exclusive ou figée. Je me pose souvent la question de la relation amoureuse idéale. Qu’est-ce que la relation idéale pour moi ? La fidélité est-elle un code à suivre ? Comment vivre l’amour avec un homme durant toute une vie ?

Il faut savoir que j’ai été éduqué au sein d’un couple (mes parents) qui est très uni, mes parents se sont connus très jeunes, et vivent encore aujourd’hui leur amour, très fort. J’ai l’image du couple à vie.
Moi-même, dans chacune de mes relations, j’ai toujours cherché ardemment l’homme qui serait « l’élu », l’homme avec qui construire ma vie, j’ai eu envie de ça à chacune de mes relations « sérieuses », cherchant dans l’Autre l’image de l’homme idéal, de l’homme qui me comblerait et avec qui « ça pourrait marcher ».
Cet état d’esprit m’a beaucoup fait souffrir. Parce qu’au lieu de profiter pleinement de mes relations, de ce que mes partenaires avaient à m’offrir dans l’instant T, de vivre l’amour présent dans l’ouverture du cœur, sans attente spécifique, je calquais et posais mon envie de relation sérieuse, de relation « prince charmant » sur l’homme en face de moi, en lui demandant de combler mon manque d’amour et de soigner mes blessures.

C’est pour vous dire que j’ai parcouru du chemin !!

En contrepartie, comme je le disais plus haut, j’ai une soif de vie et de rencontres très forte, j’adore rencontrer les hommes, me lier à eux l’espace d’une nuit, pour une aventure, pour une amitié, j’aime rencontrer l’homme. Et j’aime la liberté et l’intensité des rencontres et des relations.

Ma vision idéale, aujourd’hui, est que tous les êtres, hommes et femmes, puissent se rencontrer librement, sans dogmes, avec assez d’amour pour eux-même pour que celui-ci soit un échange nourrissant et respectueux, libre, et non une souffrance ou un manque constant.
Tellement de gens se rencontrent pour combler leur manque d’amour (moi la première :).

Or, je me suis rendue compte que les relations, les rencontres amoureuses, sont justement là pour nous permettre de nous apprendre à nous aimer nous-même !

À nous donner à nous-même l’amour qui nous manque. À recontacter l’amour puissant et créateur, source de joie, à l’intérieur de nous-même, et à l’échanger librement avec des êtres dans cette même vibration. À nous permettre de découvrir et d’apprendre qui nous sommes, comment nous portons et vivons l’amour en nous.

Toutes mes rencontres jusqu’à aujourd’hui m’ont amené à apprendre et à comprendre comment m’aimer moi-même, comment ouvrir mon cœur à l’amour de moi-même.

Ainsi, seulement aujourd’hui, JE SAIS que je peux vivre une relation amoureuse non pas pour combler un vide, mais pour exprimer librement tout l’amour que j’ai en moi, sans blessure.

Aujourd’hui, JE SAIS aussi que je rencontrerai, lorsque le moment sera venu, un homme avec qui faire un long bout de chemin, un homme avec qui je serai en couple, un couple où l’amour sera si puissant qu’il inspirera et nous permettra d’évoluer ensemble plutôt que de se « porter » ou de vivre une relation « par défaut » ou en rivalité.

Aujourd’hui, je suis encore dans une phase d’apprentissage d’ouverture du cœur et de découverte de moi-même. Je vis chacune de mes relations avec beaucoup de lumière et de cœur. J’apprends à être moi-même et à m’accueillir, à accueillir les hommes que je rencontre et qui m’attirent, à grandir avec eux dans l’amour. C’est tout ce que je fais.
Je ne demande rien, je n’attends rien qui ne soit déjà là, sinon de vivre tous les instants en lien étroit avec mes sentiments, mes émotions, mes ressentis, et de me laisser guider dans l’instant, sans pensées/idées et jugements/attentes destructeurs.

Je laisse la possibilité à l’amour de moi-même de se déployer dans mes relations, quelles qu’elles soient.

Je ressens dans l’instant présent ce qui est juste, quand une relation doit se terminer, si une relation sexuelle ou amoureuse doit aller dans l’amitié, ou inversement. Je vis l’amour et l’ouverture du cœur librement, de plus en plus librement, me défais de toutes mes peurs, avec joie et intensité, et continue de m’ouvrir pleinement à la beauté des relations.

J’aimerais vous partager les étapes importantes qui, pour moi en tant que femme, m’ont aidé à amener plus d’amour et de lumière dans mes relations aux hommes et à la sexualité, en quelques mois. Et depuis que j’ai fait le vœux de m’ouvrir à l’homme, il s’en ait passé des choses incroyables.

1. Savoir choisir, savoir dire non

Voilà une des choses les plus importante que j’ai appris au sein de la relation. J’ai le choix. J’ai toujours le choix de dire oui ou de dire non à une avance amoureuse, sexuelle ou amicale.
Ça peut paraître étrange de dire ça, ou même farfelu, mais pour moi, par peur de ne pas être aimée, pour répondre à la pression et à l’attente de l’autre, de l’homme, j’avais d’énormes difficultés à refuser les avances en douceur. Je ne savais pas bien dire non à une demande de l’homme, notamment en matière de sexe, mais même de façon générale, surtout si l’homme en question éveillait des sentiments amoureux chez moi, si j’éprouvais des sentiments amoureux pour lui. Dès lors, je disais oui par peur d’être rejetée, abandonnée, au lieu d’écouter mes ressentis profonds et de me respecter.

Nous avons le choix. Nous, les femmes et les hommes, devons par-dessus tout restaurer le droit de s’écouter dans l’instant présent et de se respecter soi-même sans avoir peur d’être rejeté ou pas aimé.

Nous avons besoin d’apprendre à accueillir un refus sans nous sentir remis en cause.

En matière de sexe, d’amour « intime », de sensualité, il est plus que tout primordial de s’écouter, de ressentir notre envie, et de ne jamais faire l’amour (entre autre) si une partie de nous n’est pas prête, n’est pas en accord.
Plusieurs fois, dans mes relations amoureuse, mes aventures, j’ai dû choisir de repousser les avances de telle ou telle personne au lieu de céder à une demande plus ou moins pressante, dire non à un amant parce que je ne me sens pas totalement en confiance, parce que je sens que ce n’est pas juste pour moi, dire non à un autre amant parce que tout simplement ce soir là, je n’ai pas envie.
Ça paraît simple et logique comme ça, mais croyez-moi, je vous assure que pour moi, savoir dire non sans remettre en cause l’amour que je porte pour l’homme en face, savoir dire non en me centrant sur mes envies à moi n’était pas une chose facile.

Et pourtant, c’est la condition sine qua non pour que je me sente libre dans mes relations, et pour que l’autre aussi se sente parfaitement libre dans son interaction avec moi.

Je suis tellement heureuse de savoir écouter mes sens, de savoir respecter mon rythme, sans me sentir coupable. C’est très émouvant.

2. Visiter mes ombres, sortir de la « prédation »

Nous sommes des prédateurs. Et oui.

Je suis allé à une soirée « sound system » il y a quelques mois. J’avais fait un soin le matin même à une amie où j’ai « travaillé » sur la sexualité, nous avons d’ailleurs ensuite discuté des relations hommes-femmes en société, notamment de la misère affective qui entoure les relations hommes-femmes et comme la sexualité est un terrain miné en terme d’abondance affective.

Ce soir là, donc, soirée sound system/reggae. Je ne sais pas pourquoi, j’avais envie d’aller à cette soirée dans ce bar.

Beaucoup de monde, beaucoup d’hommes, musique forte, beaucoup d’alcool.
Beaucoup d’hommes qui m’abordent, me collent, pour danser serré avec moi. Je suis mal. Je me sens aussi dans cette énergie de prédation, je repousse les hommes qui tentent de créer du lien physique avec moi et je recherche l’homme qui me plaît, le meilleur « mâle » de la soirée, qui sera mon trophée.

Oui, l’ambiance de cette nuit là me fait visiter mes « ombres », ma partie de séductrice, avec conscience.
Je vois la misère affective qui poussent les hommes et les femmes à se convoiter plutôt qu’à se rencontrer. À se chasser plutôt qu’à s’aborder. À se posséder plutôt qu’à se respecter.
Je bois un peu, je teste mes limites. Je vais voir jusqu’où je vais. Je vois en quoi je suis co-créatrice de cette énergie.
Ce soir là, je rentre avec un homme pour faire l’amour, il est dans la même vibration. Fragile dans son rapport à lui-même, fragile et agressif tellement l’amour de soi manque.
Après cette soirée, le lendemain, je ne suis vraiment pas bien, au lit toute la journée pour intégrer la prise de conscience et la « violence » de cette soirée. Je prends conscience de la misère affective dans laquelle les hommes et les femmes se trouvent pour à tel point céder et se laisser dominer par des instincts de chasse et de prédation.
Je fais partie du jeu, j’ai aussi en moi cette partie animale, instinctive, celle qui sélectionne, choisit, cette part de chasseresse qui choisit le meilleur mâle pour sa progéniture et qui entre en compétition avec les autres femelles, qui veut séduire et posséder.

Soit, je vois ses parts de moi, mais, aujourd’hui, au lieu de me laisser dominer par elles, je les mets en lumière et je joue en conscience. Je sais reconnaître les parts de moi qui veulent posséder, qui vivent la jalousie, qui vivent dans l’ombre, je les accueille, ses parts là.

J’ai aussi des instincts sexuels très basiques, animals, et je ne les sépare plus de moi, je les aime, ils sont ma force d’action et de vie, me permette de créer de me mouvoir avec force dans la jungle de la vie.

3. Dire ses sentiments

Waouh, ça ! C’est une grande étape de fou !!
Combien j’avais de difficultés à accepter d’avoir des sentiments pour un homme, comme si les sentiments étaient honteux, malvenus, signes de faiblesse et d’anormalité.

J’avoue que ça a été une des étapes les plus importante que j’ai vécu.
Juste après avoir écrit le texte Je t’aime, homme !, je rencontre un garçon via les réseaux sociaux. Nous discutons, puis nous nous rencontrons « en vrai ». Nous accrochons, du désir naît, très fort. Nous continuons de discuter via le Web parce que nous n’habitons pas dans la même ville. Dès lors, un grand dilemme monte en moi : j’ai très envie de me « donner » à lui, d’avoir une aventure sexuelle, de me laisser porter par mon désir, et en même temps, je ressens des sentiments forts pour lui.

À l’époque, j’étais vraiment dans la dualité. Je pensais fort que les hommes voulaient juste « coucher » avec moi, et c’est tout, qu’ils ne ressentaient rien pour moi. Et donc, que moi aussi, je devais juste coucher avec eux et faire fi de mes aspirations sentimentales, de taire mes sentiments.

Alors que souvent, quand je rencontre un homme, j’ai vraiment beaucoup de sentiments qui émergent, qui se mêlent à mon désir, c’est très puissant, j’ai cette capacité à ressentir l’amour tellement fort, et à le vivre pleinement, le transmettre.

Donc, avec cet homme, j’avais des sentiments très présents, et j’ai vite compris qu’ils se manifestaient pour une chose : que je les exprime ! Enfin ! Sans honte !

J’avais tellement fermé la porte à mes sentiments par le passé sous prétexte que c’est honteux, pas rationnel d’aimer fort quelqu’un à la première minute, et aussi, parce qu’on a tendance dans notre société à couper la sexualité des sentiments.
Nous ne savons pas vivre une sexualité ouverte aux sentiments sans avoir peur de se perdre. Nous séparons le « cul » de la rencontre émotionnelle et sentimentale.

Et aussi, bien sur, parce que j’avais peur d’être rejetée si je disais mes sentiments.

J’ai mis longtemps à réunifier les deux aspects en moi, désirer un homme et accueillir les sentiments qui viennent inonder mon désir.

Soit. Je discute avec cet homme. Nous avons donc beaucoup de désir l’un pour l’autre. Au début, nos conversations sont vraiment axées sur le sexe.
J’ai pris mon courage à deux mains. J’ai décidé de tout dire de mes sentiments. Je devais faire ce pas là, pour une fois, pour moi-même, arrêter de censurer cet amour en moi, cette aspiration à vivre mes sentiments, sans avoir peur. Ne plus cacher qui j’étais, ne plus cacher mes aspirations sentimentales, crever l’abcès.
Dire mes émotions, mes peurs de ne pas être aimée, d’être abusée aussi, qu’on profite de moi, dire que je ne voulais pas juste une relation sexuelle mais que je ressentais aussi des choses pour lui… etc.

Nous avons discuté, discuté, discuté. J’ai vidé tout mon sac, celui que je portais depuis longtemps. J’ai accueilli qui j’étais, j’ai accueilli mes sentiments, mes envies, mes peurs, mes contradictions, sans censure. C’était super dur. Courageux. Comme un accouchement.

Cet homme est resté, il ne m’a pas rejeté. J’ai ouvert une bulle de communication avec moi-même. J’ai vu que je pouvais dire mes sentiments sans danger.

4. Guérir la blessure d’abandon

Oui, parce que ma plus grande peur était d’être abandonnée.
Bien sûr. Rejetée. Laissée sur le bord de la route. Rejetée.

S’il y a bien une chose qui nous empêchent de nous rencontrer dans l’amour, c’est que nous avons tellement souffert de l’abandon.
Nous avons tellement peur de ne pas être aimés.
C’est une blessure sanglante, vraiment très présente dans nos relations. Et il n’y a qu’une seule façon de guérir cette blessure de façon consciente :

Comprendre et accepter que, quoi qu’il se passe, la seule personne qui ne nous abandonnera jamais, c’est nous-même. Faites le vœux, faites-vous la promesse de ne jamais vous abandonner vous-même. Faites-vous la promesse que même si quelqu’un vous rejette, vous, vous ne vous rejetterez jamais vous-même.

Dès que j’ai la peur qu’on ne m’aime plus ou qu’on me rejette, je me souviens que la seule personne qui peut me donner de l’amour, c’est moi-même et personne d’autre. Quand je vis de cette façon là, mon cœur s’ouvre, parce qu’à aucun moment, je n’ai peur de manquer d’amour ou d’être rejetée.

5. S’ouvrir à sa sexualité / accueillir sa sexualité

Voici une autre étape incroyable et impressionnante, qui est encore en construction pour moi.

J’avais pour habitude de repousser la sexualité et l’approche sexuelle de l’homme, la considérant comme brutale, empreinte de peu de douceur, j’avais des opinions très jugeantes sur la façon dont une homme peut vivre sa sexualité avec moi. L’homme veut juste me pénétrer, sans sensibilité, il ne connaît pas la douceur et la sensualité, il a peur de montrer ses sentiments dans l’acte sexuel, de vivre ses émotions, d’être à l’écoute, de lâcher la performance, de lâcher l’objectif de l’orgasme et de la pénétration.

Moi, je suis différente, j’a besoin de sensualité, d’écoute, de douceur, je ne supporte pas que l’homme me prenne pour un objet à remplir, un corps à manipuler pour assouvir ses fantasmes, un trou, etc, etc… 

Vous voyez grossièrement ma vision et mes croyances. J’étais mal barrée. Je suis en réaction totale avec l’image de la sexualité pornographique et je range les hommes dans des cases. Je me pose en victime de l’image de la sexualité ambiante, telle que montrée et véhiculée dans les mœurs.

Quel état d’esprit constructif ! Quelle ouverture du cœur quand je suis comme cela ! Je secoue la tête en pensant à ses idées qui me parcourent.

Bon d’accord, j’ai toutes ces peurs, ces croyances là, ces visions sur l’homme et sur la sexualité en général. Alors, comment je fais maintenant, pour transformer ma vision de la sexualité masculine, de la sexualité dans son ensemble ?

La première étape, c’est d’accueillir dans mon sein MA vision de la sexualité.
Qu’est-ce que j’ai envie moi, dans ma sexualité ? Comment j’ai envie de la vivre ? Qu’est-ce que j’aimerais ? Quels sont mes besoins, mes aspirations en matière de relation sexuelle ?

Puis, seconde étape, je dois absolument dépasser les tabous, et ne plus avoir honte de partager ma vision de la sexualité avec l’homme.
Oui j’ai envie de douceur dans ma sexualité. Oui, j’ai envie d’écoute et de sensualité.
Oui j’ai besoin et envie de me sentir aimée et accueillie, en confiance, oui j’ai envie d’attentions, de caresses, d’écoute. Oui j’ai envie de câlins. Oui j’ai envie de temps. Oui j’ai envie de t’embrasser. Oui j’ai aussi envie de te sentir homme dans ta puissance.

Quand j’ai ENFIN reconnu et accueilli mes besoins et mes envies sexuelles, mes aspirations sexuelles (toutes, sans tabous et sans censure), sans les refouler, je peux ENFIN accueillir sans problème les envies et les besoins sexuels de l’Autre, de l’homme, au lieu de les critiquer, de les refuser, de les juger.

Je parle de sexualité ici, mais bien sur, cela s’étend à la relation, à toutes les sphères de la relation. Qu’ai-je besoin ou envie sexuellement, sentimentalement, émotionnellement ?

Le fait de reconnaître, d’exprimer et d’accueillir qui vous êtes pleinement, de prendre conscience que votre voix est unique et inspirante, peut vous permettre enfin d’accueillir l’Autre dans son unicité sans vous sentir en danger.

Et de construire enfin des relations où les cœurs peuvent s’ouvrir, les êtres se rencontrer avec beaucoup d’amour et de respect.

Moi, je n’ai plus peur de vivre mes relations avec les hommes.

C’est de la joie à l’état pur aujourd’hui. Je me sens en sécurité avec moi-même.

J’ai compris que l’homme en face a aussi des sentiments, qu’il est comme moi, qu’il a envie de m’aimer et de m’accueillir telle que je suis si je lui permets, pleinement, autant que je me permets de m’accueillir aujourd’hui moi-même, telle que je suis.

Et vous ne pouvez pas savoir, comment, depuis que j’ai fait le chemin vers moi-même et que j’ai compris que je voulais vivre l’amour, je reçois de l’amour à profusion de la part des hommes, qui auparavant, ne provoquaient que peurs et souffrances à l’intérieur de moi-même.

Mon cœur s’est ouvert aux possibilités infinies des relations, quelles qu’elles soient.
Il n’y a d’autres limites que l’amour que je me porte pour moi-même et qui rayonne comme un miroir grossissant ce que je reçois à chaque instant de l’extérieur.

J’aime la vie, j’aime les relations, j’aime l’amour que je vois et ressens en nous, que je vois en nous et qui ne cesse de grandir, à chaque minute.

 

Je vous aime, hommes. Merci.

 ✨ Mathilde ✨ 

Accompagnante des âmes stellaires, flammes jumelles et hypersensibles
à reconnecter à leur lumière d’incarnation

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