Enseignement du jour
Cette semaine, je traverse une initiation puissante suite à mon voyage en Afrique. Le retour me demande de prendre mes responsabilités face à mon ego et à tout ce que je souhaite vivre et réaliser dans ma vie.
Pour cela, j’ai besoin de me mettre en lien plus fort avec mon âme.
Oui. Mais seulement, voilà. Il y a l’ego. Le mental. Les peurs. Ça doit bien lâcher un peu non, pour me permettre de faire rayonner le vrai moi !
(les photos de cet article ont été prises lors de mon séjour au Gabon, ici un mandrill en train de manger du gâteau, dans le parc de la Lékédi)
Alors, la question est : à quel moment est-ce mon ego qui parle, et à quel moment est-ce la voix de mon âme ? Comment puis-je savoir si je prends mes décisions à partir de mon ego ou à partir de la voix de mon âme (de mon vrai soi) ?
Parce que l’être humain, c’est cela, un constant va-et-vient entre l’âme et la tête, entre le ressenti profond et les croyances/conditionnements qui nous habitent.
Difficile parfois de faire le tri, et de prendre le chemin de l’authenticité et de la guidance divine.
Oui, vous savez, pour pouvoir vivre à partir du cœur et prendre les décisions guidées par notre âme.
Je ressens une voie : il faut APPRENDRE à reconnaître lorsque notre ego est au gouvernail et déjouer ses frasques pour devenir plus nous-même –> Tâche pas forcément aisée chaque jour je vous l’accorde.
Pour écrire cet article, je m’inspire directement d’une vidéo de Ralph Smart, un brillant psychologue américain, dont je viens d’apprécier la petite vidéo sur le sujet. Cet article est en partie la retranscription de sa vidéo. Je me permets de m’inspirer de sa vidéo car ce sujet me semble super important à partager avec vous.
Savane, parc de la Lékédi.
Pour résumer, notre ego satisfait nos besoins primaires de survie. À la base, c’est son rôle : Suis-je en danger ? Ai-je faim ? Ai-je soif ?
Enfant, il se construit dans notre cerveau comme une carte-mère, un programme d’ordinateur, pour nous permettre de survivre face aux agressions de toutes sortes. Cela passe, bien sur, par se protéger des traumatismes affectifs que nous vivons, à chaque moment, dans notre vie d’enfant. L’ego/le mental nous construit donc tout un tas de programmes, qui deviennent handicapants une fois adulte si nous souhaitons retrouver la confiance en la vie et créer à partir de la voix de notre âme.
Voici les indices qui nous montrent si nous agissons à partir de notre ego (surdimensionné), et si celui-ci dicte notre vie.
Je peux reconnaître et voir si mon ego est en train de grandir, grandir, grandir et prendre toute la place dans ma vie si :
1. Je suis obnubilée seulement par « moi », par « moi » et par « moi-même ».
Parce que la PRIORITÉ de l’ego est juste de survivre. Il s’agit toujours de « moi », « moi », et « moi ». Tout me semble à propos de « moi ».
Vous voyez ce que je veux dire ?
Lorsqu’on arrive pas à se décoller de ses préoccupations, qu’on arrive pas à se détacher émotionnellement des situations qui nous arrivent, qu’on ne peut ressentir aucune empathie pour personne, tellement on souffre et tellement on n’a qu’une préoccupation en tête : « moi ». Nous ne nous sentons plus concerné par les besoins des autres. Nous devons survivre, nous devons nous sentir mieux, nous devons mettre de la nourriture sur la table, subvenir à nos besoins primaires.
Lorsque nous tournons en boucle en pensant seulement à « moi », « moi » et « moi », il y a de bonnes chances que nous soyons dans l’ego, car l’ego, lui, pense seulement à lui-même.
Nous n’arrivons pas à prendre de recul sur notre vie et prendre une grande respiration par rapport à « moi ». Cette tempête émotionnelle est le signe que nous traversons des blessures affectives qui demandent à être guéries. Lorsque nous n’arrivons pas à nous décoller de notre moi émotionnel et que nous voyons la réalité uniquement à travers le prisme de notre mental, de nos souffrances, de nos blessures.
Escargot sur un tronc d’arbre, forêt de Mikongo, Lopé. (http://www.mikongo-vision.info/)
Il faut donc savoir reconnaître lorsque nous sommes submergée par une blessure, et voir que nous sommes simplement « en train » de la traverser, de traverser les zones d’ombre reliée à un traumatisme affectif, qui demande à être vu et guéri. Une fois la tempête passée, nous revenons à nous-même (à notre âme) et nous pouvons agir à partir d’une zone plus neutre, plus réelle, plus sensible. Nous sommes à nouveau reconnecté à la réalité et à la vraie vibration de notre cœur.
Ainsi, lorsque nous sommes en proie à des tempêtes émotionnelles et à des souffrances intérieures, où nous ne pouvons percevoir la réalité telle qu’elle est vraiment (généralement pas si affreuse que nous le ressentons), il faut être patient. Traverser. Accueillir ce qui se passe. Le nettoyage des blessures passe dans la densité, comme les nuages dans le ciel. Prendre du recul sur soi et ce qu’on traverse.
Le « moi », « moi » et « moi » de l’ego va se calmer lorsque nous acceptons de traverser ce qu’il y a à traverser. Et la météo sera plus clémente et plus agréable dans quelques jours. Donc pas d’inquiétudes, il convient de voir ce qui est à l’œuvre et de se détacher, de prendre de la distance par rapport à ce que nous traversons. La réalité n’est jamais aussi pire que l’ego le prétend.
Accueillir ses émotions sans s’y attacher et sans envenimer la souffrance est le meilleur moyen pour ne pas s’emballer dans la course de l’ego et des peurs du mental. Avoir confiance en soi, se relier à soi, et à la confiance, pour traverser ce qu’il y a à traverser dans les moments où nous n’arrivons pas à prendre du recul par rapport à nous-même.
Forêt équatoriale, parc de Lékédi.
2. Je suis dans l’ego lorsque je suis toujours sur la défensive.
Il me faut à tout prix défendre mes croyances et mes convictions : « Hey, les autres ! Reculez, c’est moi, j’ai raison, ne m’approchez pas ! »
Lorsque je pense que le monde est contre moi, que le monde va mal, que tout le monde me veut du mal, que je dois me protéger contre tous, il y a de grandes chances que ce soit mon ego qui soit à l’œuvre. Parce qu’un des rôles de l’ego est de me protéger contre l’extérieur. L’ego n’accepte pas d’être vulnérable et ne veut jamais être « exposé ». L’ego est comme un garde du corps.
Attention, il ne s’agit pas d’ouvrir les portes et de dire : « hey, le monde est gentil et je peux m’ouvrir de façon inconditionnel à l’extérieur. » Non.
Nous avons tous besoin dans nos chemins de vie d’apprendre à connaître nos limites et à nous respecter, à respecter nos besoins, et à être solide pour prendre les décisions en accord avec nos besoins. Nous avons besoin de notre ego, notre force de personnalité pour nous protéger et fixer nos limites, pour pouvoir prendre notre place et reconnaître lorsque la situation est réellement dangereuse pour notre intégrité.
Mais lorsque tu es traversé par des pensées de protection et de peur de l’extérieur de façon générale, de façon récurrente, et que tu te sens toujours agressé, il y a de grande chance que ce soit ton ego qui dirige ta vie et non la voix de ton âme.
Arbre dans la savane, village de Lopé.
Car l’âme, elle, est une zone de sécurité à l’intérieur de toi, lorsque tu es reliée à elle, la plupart des peurs de l’extérieur s’envole, tu te sens fort, connecté à qui tu es, tu n’as plus peur d’affirmer ta voix, de prendre ton chemin et de te mettre en lien avec le monde, avec les gens, avec les situations de la vie. Tu sens les ressources en toi pour créer ce que tu as envie de créer, même si parfois, le monde extérieur met des obstacles. Tu vois dans chaque situation une manière de te renforcer et de te connaître un peu plus, d’apprendre les enseignements et tu n’as pas peur d’avancer sur ton chemin.
Mais ce qui se passe si tu mets plein de garde du corps partout autour de toi pour te protéger de l’extérieur, c’est que tu ne peux aller nul part, tu alimentes l’illusion que le monde est hostile, que le monde te veut du mal, que la réalité est difficile et que tu es impuissant face à elle, tu te déconnectes de ton pouvoir intérieur, et plus que tout, il est impossible, avec une tonne de gardes du corps autour de toi, de t’ouvrir à la vie, de recevoir ses cadeaux, et de te mettre en lien avec les gens qui te ressemblent. Donc, encore une fois, l’ego déforme la réalité. Il sur-protège pour éviter d’être blessé, et il te coupe, dans ses moments là, de ton réel pouvoir de transformation de ce qui te fait le plus peur. Et tu ne peux pas avancer.
Soleil dans les arbres, près de la rivière, village de Lopé.
Alors, comment sortir un peu de la croyance que nous devons nous protéger tout le temps contre le monde extérieur ? Autrement dit, comment arriver à enlever un peu les gardiens de sécurité autour de nous pour pouvoir danser avec la vie et retrouver la confiance en soi ?
Le chemin de l’ouverture du cœur est un chemin que j’ai emprunté pour arrêter de me sentir en danger constamment. C’est un processus de toute une vie, mais il permet d’accéder à une vision pacifiée de l’extérieur, et à se relier à sa propre sécurité. À connaître ses besoins. À apprendre à les respecter.
À voir le monde tel qu’il est, avec les mauvaises et les bonnes choses, et à apprendre à composer avec, tout en attirant à soi les plus belles situations pour son évolution personnelle. Et petit à petit, à purifier cet espace du cœur, à ôter les peurs, une à une, à devenir plus fort dans sa sensibilité, à pouvoir vivre des expériences sans avoir peur d’avoir mal ou de se perdre. Car la confiance du cœur est inébranlable, le cœur sait aimer, chaque situation, et en tirer la sève de guérison et d’amour. Il est un puissant chaudron alchimique qui nous permet de nous relier à l’univers et à notre âme, à chaque instant.
Donc décider de prendre le chemin du cœur, et de petit à petit se renforcer, mieux se connaître, pour ôter un à un les gardiens de sécurité qui nous empêchent de créer une vie en accord avec nous-même, est une voie royale pour s’épanouir et commencer à briller de sa véritable lumière.
Coucher de soleil sur la savane, parc de la Lopé.
Aussi, selon Ralph Smart, arrive le sujet de l’alimentation dans la gestion de notre ego.
Lorsque nous sommes pris de fringales compulsives, genre j’ai besoin là, tout de suite, de me goinfrer d’une pizza pour me soulager, j’ai besoin de manger des choses grasses et « néfastes » pour mon corps, j’ai absolument besoin d’une cigarette ou d’un verre d’alcool, c’est sans doute le signe que j’ai besoin de me protéger contre des émotions difficiles et que c’est mon ego qui me dirige.
L’ego, tout ce qui lui importe, c’est d’engloutir, d’engloutir, de devenir plus gros, et encore plus gros, plus présent. Il ne veut pas mourir. Et il ne sait pas quand s’arrêter.
L’ego n’est jamais satisfait.
Souvent, nous mangeons des aliments en lien avec nos émotions.
Donc, si je prête attention à mes habitudes alimentaires, quel genre de nourriture j’ai envie d’ingurgiter, qu’est-ce que je consomme, je peux me dire : « ok, ma façon de me nourrir me fait me sentir à chaque fois un peu plus « séparée » du grand tout, de la nature, de moi-même. » Beaucoup d’entre nous avons souvent besoin de nous nourrir de fast-food ou d’aliments peu bons pour la santé, de nourriture très salées ou très sucrées, et quand nous sommes dans ses envies, nous sommes sous « contrôle » de l’ego, de nos désirs enfouis, de nos besoins primaires.
Et plus je continue de manger des aliments néfastes pour mon corps pour me soulager émotionnellement, plus je laisse mon ego prendre les commandes. Nous savons, nous sentons lorsque notre corps atteint ses limites. Il s’agit d’être à l’écoute, et de voir que la façon de nous nourrir va directement profiter à l’ego.
Je ne dis pas qu’il faut arrêter de manger compulsivement, parfois cela fait réellement du bien de s’offrir ses moments de répit ! Mais d’observer que la façon de nous nourrir a un réel impact sur notre vision mental et sur la façon dont nous appréhendons la réalité.
Ce qui peut nous aider à apprendre petit à petit à faire que notre ego soit moins gros, ce serait une fois par semaine ou quelques jours par mois, d’alléger notre nourriture habituelle, de moins manger, ou de ne manger que des choses qui ne satisfasse par notre ego.
En faisant cela, nous pouvons revenir à nous-même et aider l’ego à se dissolver un peu, l’aider à retrouver sa place « normale », en choisissant de ne plus le nourrir d’aliments qui le maintient au « pouvoir ». Cela nous permet d’être plus conscient et d’avoir l’esprit plus clair, petit à petit.
L’alternance entre manger normalement et vivre des périodes courtes de jeune ou d’alimentation légère peut vraiment permettre de nous mettre en lien avec notre corps et calmer le rythme de l’ego.
Champignons dans la forêt de Mikongo, parc de la Lopé. (http://www.mikongo-vision.info/)
De même, aller se promener dans la forêt, dans la nature, couper les connexions internet, méditer, toutes ses choses qui nous permettent de nous mettre en lien avec notre corps, avec notre âme, avec notre vraie nature. Pour moi, par exemple, aller marcher dans la nature est une façon directe de me remettre en lien avec ma propre nature (est-ce une révélation !?) et me permet de stopper les pensées limitantes, de revenir dans mon corps, de calmer mon rythme intérieur et de faire descendre un peu cette grosse machine de l’ego, qui gonfle et gonfle.
Roches sur la plage, Enamino. (http://www.enamino.com/)
3. Est-ce que tu sens que tu as besoin d’avoir toujours raison ?
Ça, c’est une des manifestation de l’ego, et non pas de la voix de ton âme.
Quand nous sommes enfants, nous ne nous préoccupons pas du tout d’avoir raison ou tort, cela n’a aucune espèce d’importance. C’est seulement avec l’âge que nous avons besoin d’avoir raison, tout le temps, parce que sinon, cela signifie que « nous ne savons pas ce que nous faisons ».
Et ça, ça fait flipper.
Quoi, tu ne sais pas ce que tu vas faire de ta vie ? Tu ne sais pas où habiter, tu ne sais pas comment te réaliser, tu ne sais pas quelle décision prendre ? Tu es perdu ?
C’est insupportable pour l’ego, de ne pas savoir. L’ego ne sait pas lâcher-prise, il ne connaît pas le chemin de se laisser porter par la vie, et d’avoir confiance en l’intuition et en l’univers. Il a peuuuuuur !
C’est pourquoi l’ego doit toujours avoir raison, il ne peut jamais avoir tort. Et surtout, il doit avoir le planning ! Au millimètre près. Comment les choses vont se mettre en place, comment je vais arriver à gagner de l’argent, où est-ce que je vais dormir ce soir (quand je suis en voyage), quelle est le moyen pour me réaliser professionnellement ? L’ego veut tout savoir, tout connaître, à l’avance. Les plans le rassurent. Il ne fait pas confiance.
Après la pluie, sur la lagune, parc de Loango.
Alors, qu’est-ce qu’on peut faire lorsqu’on voit qu’on veut absolument avoir raison, qu’on doit absolument connaître la suite, les plans, le programme ?
Et bien, parfois, je dois me rappeler et me dire que je ne sais rien. Je ne sais rien de la voie de mon âme, où elle veut m’emmener, par quel chemin elle compte me guider. Je ne sais absolument rien de moi-même, et du meilleur chemin pour moi-même. Et il est super important de reconnaître que je peux avoir tort. Que mes plans peuvent changer à la dernière minute. Que je ne sais rien de moi-même. Que seul l’ici et maintenant compte. Que je peux faire des erreurs, tâtonner, me tromper de route, et que c’est en acceptant de me tromper et de ne pas savoir, que je me connecte à la voix de mon âme. Que je la laisse agir. Que je m’en remets à l’univers, à la confiance dans l’univers, en Dieu, qui me guide, à chaque instant.
Nous sommes soutenus, nous sommes protégés. Ue phrase que je me répète souvent est : « il est pris soin de moi ». Cela me permet de me relier à la confiance, instantanément, et de lâcher toutes les peurs sur les plans. La vie nous veut du bien, la vie est avec nous. Il est bon d’inscrire cette réalité dans chacune de nos étapes de vie. De se relier à cette réalité là. Et de lâcher prise. D’arrêter de se mettre ce si grand poids sur les épaules : je ne peux pas tout contrôler, et je suis prête à traverser les étapes, à aller dans les zones hors confort, pour trouver en moi cette ancre, cette confiance que je suis guidée, à chaque instant, et que mon âme sait ce qu’elle fait.
Et ouf, oui, je ne suis pas parfaite, heureusement, oui j’ai tort, et oui c’est bon de ne pas tout connaître, de ne pas tout savoir. Franchement. Ça fait du bien d’enlever le stress et la pression. Je ne sais pas tout, je n’ai pas raison, j’ai tort. Je suis imparfaite. Je me trompe souvent.
Soleil sur la lagune, parc de Loango.
4. Un autre signe que l’ego est aux commandes : je ne suis jamais satisfaite.
J’en veux toujours plus.
Parfois, on se dit : « lorsque j’aurais cela, je serai heureuse. » Et pourtant, quand on obtient ce que l’on souhaite, re-voilà l’ego qui nous dit : « oh, désolé, j’ai une nouvelle pour toi, tu n’es toujours pas heureuse avec cette chose ! » Et nous rétorquons : « ok, ok ego, je veux plus ! Je veux plus ! Plus ! Plus ! »
Et ce n’est jamais assez car l’ego n’est JAMAIS satisfait.
Donc, si j’ai la sensation de ne jamais être satisfaite, de ne ressentir aucun contentement, il y a de grande chance que je vive à partir de mon ego.
Bien sur, c’est beau de viser des objectifs pour évoluer et avancer, de suivre ses rêves. Mais dans le même temps, je dois me poser la question : suis-je à la poursuite d’un gouffre sans fin ? Est-ce que je peux être satisfaite, là, de ce que je reçois à chaque instant dans ma vie, telle qu’elle est aujourd’hui ?
Est-ce que je peux me réveiller le matin, me relier au soleil qui se lève, regarder les arbres, et me sentir pleine intérieurement, heureuse d’être ici sur Terre, et d’exister ?
D’avoir la confiance que tout est en place ? Que malgré les difficultés et les étapes, je suis reliée à mon vrai moi et que je peux avoir confiance ? Ressentir de la joie à recevoir les cadeaux et suivre mon chemin de vie ?
Arc-en-ciel, plage d’Enamino. (http://www.enamino.com/)
Il peut arriver que je peste contre la vie, que je me connecte à l’insatisfaction, que je me vois comme quelqu’un qui ne fait pas assez, qui ne reçois pas assez, qui est insatisfaite de sa vie. Et lorsque je suis reliée à ça, je me coupe de moi-même, je suis dans l’insatisfaction mentale. C’est une sensation qui me procure beaucoup de tristesse et me fait me sentir misérable.
Alors, se relier à la voix de son âme, c’est se déconnecter un peu de ses désirs insatiables, et de remercier pour ce qui se passe ici et maintenant.
En exemple, j’étais à l’aéroport, en escale, de retour en France, passant par l’Éthiopie. J’avais une fièvre carabinée et mal au crâne. Tout mon mental pleurait et rageait de cet état. En plus, je ne trouvais aucun siège pour me reposer. Je vous jure que j’en voulais à la Terre entière. À ce moment là, j’ai vu que je me connectais à autre chose qu’à mon âme, et j’ai renversé la vapeur.
J’ai commencé à me relier à la gratitude. J’ai remercié mon corps d’être en vie et en « bonne santé » puisqu’il me montrait ses limites en contractant une grippe, j’ai remercié pour ce fabuleux voyage que je venais de vivre, je me suis connectée au contentement et à la satisfaction d’être en vie, d’être là à vivre cette aventure incroyable.
Je peux vous assurer que dans les 10 minutes qui ont suivi, un siège s’est libéré et une femme italienne m’a offert un puissant cachet pour la tête, qui a fait baisser ma fièvre et m’a permis de terminer mon voyage paisiblement.
Donc, se connecter à la satisfaction d’être vivant, sur Terre, et de suivre la voix de son âme, c’est une façon de sortir de l’ego, et de créer quelque chose de nouveau dans notre rapport au monde.
Buffles dans la savane, parc de Loango.
5. Si tu es toujours en train de te comparer aux autres et d’être en compétition, il y a de forte chance que ton ego te parle !
Parce que l’ego est toujours en train de se comparer !
La comparaison signifie que tu te juges et que tu juges les autres.
Le jugement des autres et de toi-même signifie la souffrance.
La souffrance signifie quoi ? Une vie misérable. Dans le sens où tu es petit. Aigri. Limité. Paralysé dans tes actions.
Quand je me compare aux autres, surtout professionnellement, je peux sentir une grande montée de jalousie et d’injustice. Pourquoi cette personne réussis et pas moi ? Pourquoi cette personne a du succès et moi pas ?
Je peux voir à quel point je me sens petite et malheureuse lorsque je me compare. De voir que les autres vivent et font des choses exceptionnelles, et pas moi. Et dans ses moments là, je souffre et je me sens vraiment misérable. Et c’est l’ego qui joue, qui prend toute la place.
Parce que l’ego entre en compétition, il veut gagner, il veut être le meilleur, il se compare, il juge.
Pie : © http://gerardschmitt.com/
C’est naturel de se comparer, oui, cela fait partie de la nature humaine.
Mais on a juste besoin d’être conscient de ce processus et de toujours mettre le cœur en premier, et l’ego en second. Et non pas le contraire. Et quand l’ego reprend sa juste place, on retrouve l’amour pour soi, on aime à nouveau sa vie, ses réalisations, ses créations, et on peut apprécier et se réjouir de la vie des autres.
Qu’est-ce qui peut m’aider à ne pas me comparer ?
« Ok, au lieu d’être dans la tête et dans la peur, de me comparer aux autres, d’avoir peur pour ma propre réussite personnelle, je dois trouver et me concentrer d’abord sur mon unicité, ce qui fait de moi Mathilde. »
Qu’est-ce que je réalise sur mon chemin de vie ? Qui suis-je ? Quel est mon chemin personnel, ma valeur, mon unicité ? Qu’est-ce qui fait de moi Mathilde et pas une autre personne ?
Piste en direction du village de Mikongo, parc national de la Lopé. (http://www.mikongo-vision.info/)
Oui, nous sommes tous et toutes exceptionnels, nous avons notre propre chemin, nous avons nos réalisations à créer, et nos rêves à suivre. Et ses rêves sont uniques. Ils n’appartiennent qu’à nous seul. Voyez ce que vous avez déjà réalisé. Donnez-vous de l’amour pour ce que vous êtes, et remerciez-vous d’en être là où vous en êtes et d’avoir donné et créé autant d’amour dans votre vie, jusqu’à maintenant. Et faites la paix avec vous-même.
Vous êtes beaux, parfaits, sensibles, vous savez aimer, vous avez un chemin particulier, personnel, unique, et la vie est avec vous pour amener à être qui vous êtes : une âme magnifique.
Ainsi, en me reliant à mon unicité, à ma beauté, je peux admirer les autres, au lieu de les envier, au lieu de comparer mon style de vie au leur.
On peut tout avoir dans ce monde ! Il y a de la place pour chacun d’entre nous sur Terre !
Si on réalise que chaque personne mène une vie unique et différente, on peut se réjouir de la réussite des autres, s’enthousiasmer et se regarder avec amour, parce qu’on se rend compte que le succès et le bonheur des autres ne prend pas un seul morceau de notre propre bonheur et de notre propre succès.
Et beaucoup d’entre nous oublions cela. Nous ne voulons pas voir les autres briller, nous sommes effrayés de la magnificence des autres et de leur beauté, et cela nous laisse enfermé à double-tour dans notre vision mentale, dans nos peurs d’être nous-même brillants et grands dans notre beauté.
Barque de pêcheurs sur la lagune, parc de Loango.
Nous devons créer une société pleine d’attention. Je suis incluse dans cet ego, tout comme vous, je ne suis pas sainte, je suis tout le temps aux prises à ses croyances, à ses requêtes, j’ai souvent du mal à en sortir.
Mais prêter attention à mes fonctionnements est une issue.
Est-ce que mes pensées et mes décisions proviennent d’un endroit authentique et vrai en moi ? Ou est-ce que je fais cela pour obtenir la validation d’autres personnes ?
L’ego demande toujours la reconnaissance et le respect, mais seulement de « sources » extérieures à lui.
Et on oublie que la validation et le respect de soi doivent venir de l’intérieur. Nous devons suivre notre propre chemin, avancer avec la Foi, en nous, en notre chemin. Nous ne sommes pas pour rien sur Terre. Et si certaine étapes sont plus difficiles que d’autres, nous ne devons pas oublier qui nous sommes, des êtres en évolution, magnifiques, puissants, créateurs. Et que notre vision interne, notre reliance à nous-même, est l’issue pour petit à petit devenir sage.
Être ancré dans la matière. Se réaliser. Lâcher les souffrances que nous procure la vie à partir de l’ego et s’ouvrir à une nouvelle façon de vivre et d’être au monde.
Une façon où l’amour est là, dans notre cœur, où nous choisissons à chaque instant d’honorer la voix de notre âme, de nous en rapprocher petit à petit, humblement, pas après pas.
Et les souffrances lâchent. Et les peurs s’en vont. Et nous nous réjouissons pour chaque cadeau reçu. Et la vision intérieur s’ouvre et nous guide. Et nous apprenons à nous valider, nous-même, à chaque instant. Parce que cela aide l’humanité à s’élever et à prendre sa place, à créer du beau.
Savane, village de Lopé.
Alors, oui, c’est difficile de lâcher la validation des autres et de suivre son chemin. Oui, cela demande du courage, et de traverser des étapes initiatiques puissantes.
Mais quelle joie lorsque nous devenons nous-même et que nous nous sentons confiant en l’avenir, en notre guidance et en notre âme. Il n’y a pas de plus beau cadeau que de voir le monde se transformer grâce à notre présence lumineuse.
Alors je choisis de créer un monde où je peux ôter mon masque et être moi-même, sans peur. Dire les choses que je ressens. Oser être moi-même, sans filtre, et m’aimer pour ce que je suis. Et respecter la voix de mon âme, en faisant cela. Car si je me suis incarnée aujourd’hui telle que je suis, ce n’est pas pour me renier. C’est pour être moi, totalement, et avoir un amour puissant pour cette personne que je suis. Dans toutes ses étapes. Sans essayer de contrôler quoi que ce soit de moi ou des autres.
Et où je puisse plutôt dire : « Comme c’est bon d’être en vie !!! ».
(photo de couverture, pie bavarde : Gérard Schmitt – http://gerardschmitt.com/)
✨ Mathilde ✨
Accompagnante des âmes stellaires, flammes jumelles et hypersensibles
à reconnecter à leur lumière d’incarnation
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