Je suis une lionne !
J’ai toujours été attiré par les étrangers. La quasi-totalité de mes relations amoureuses, c’était avec des étrangers. D’autres pays. Ou bien des personnes décalées, pas comme tout le monde.
Des africains, marocains, vietnamiens, slaves, italiens, métisses, ect.
La différence m’a toujours attirée. Émue. Bouleversée.
Oui, je suis tombé amoureuse principalement d’étrangers – ou d’étranges personnes.
Et il y a autre chose.
J’ai grandi dans un environnement familial et éducatif où ma différence n’a pas été comprise. Au collège, toutes les filles de ma classe me rejetaient ou me snobaient. Ou se liguaient contre moi. Pourquoi ? Je ne sais pas… Jalousie ? Peur de la différence ?
Dans ma famille, j’essayais de me faire comprendre, de faire comprendre ma sensibilité, ma vision particulière. J’ai passé toute mon enfance et mon adolescence à beaucoup pleurer de ne pas être aimée et comprise pour qui j’étais. J’ai passé beaucoup de temps à essayer de faire bouger les choses pour faire circuler l’amour, mais c’était dans le conflit et le rejet. Et c’était dur.
Parce que la différence fait peur.
Les gens ont envie de s’identifier, de bien paraître, de faire comme toute le monde, ont peur du regard des autres, d’être jugés. « Ah, mais si je fais cela, que vont penser les autres ? »
La différence fait peur. Elle fait peur dans le monde, avec toutes ses frontières, ses guerres, les cultures qui interdissent, les religions. Dès lors que l’on tente de vivre sa différence, on se retrouve entourés de peurs immenses : homophobie, racisme, sexisme, misogynie, accusation sectaire, etc etc.
Des hommes et des femmes meurent pour leur différence. On condamne dans beaucoup de pays. On condamne dans les familles. On violente. On enferme en psychiatrie. On médicamente. On emprisonne. On tue.
La différence fait peur.
Je le vois bien, à mon échelle, dans mes relations avec des étrangers. À quel point lorsque tu dis que tu es dans une relation avec un « étranger », on va tout de suite te dire : « c’est compliqué, la différence culturelle. »
On vit dans un monde où l’amour ne peut pas se vivre librement parce qu’il a besoin de respecter des codes, des règles, une conformité.
Mais l’amour n’a pas de limite. Il est, et c’est tout. Je n’ai pas choisi de tomber amoureuse d’un étranger. Je ne choisis pas d’aimer ou de ne pas aimer. J’aime et c’est tout.
Alors, aujourd’hui, je suis là. Je suis là, chaque pas, à accepter ma différence. À l’aimer. À la vivre à 100%. Et je souffre d’injustice. Je souffre de voir ce monde qui n’accepte pas la différence, qui en a peur. Et ça me met les larmes aux yeux d’écrire cela.
Ça me renvoie à moi-même : et toi, Mathilde, acceptes-tu ta différence ? Acceptes-tu d’être unique sur terre ? Acceptes-tu ton unicité ?
Je dois te l’avouer, j’ai beaucoup souffert de ma différence. De me sentir à part, surtout quand j’étais enfant. J’ai beaucoup souffert de ne pas être comprise, aimée, reconnue comme j’étais.
J’ai essayé de m’adapter. J’ai essayé de m’éteindre. J’ai essayé de mourir.
Puis, il y a quelques années, j’ai commencé à rencontrer des gens « comme moi ». Des gens qui avaient eux aussi un sensibilité particulière et une vision du monde et de l’amour qui me ressemblaient. J’ai commencé à vivre qui j’étais plus librement. Et j’ai commencé à aider d’autres personnes comme moi à aimer leur différence. Leur unicité. À avancer vers cela. À mettre de l’amour sur toutes les peurs, toutes les blessures, tous les jugements.
J’ai commencé à être qui je suis. Comme je suis. À faire les choses à ma manière. À ne plus rentrer dans les cases qui n’étaient pas moi, qui ne vibraient pas avec ce que je ressentais dans mon cœur.
Et j’ai dû abandonner certains fonctionnements, traverser certaines peurs. J’ai eu peur de mourir, beaucoup de fois. J’ai eu peur de me perdre, aussi. J’ai cru devenir folle parfois. Avec tout ce qui se jouait en moi.
J’aimerais te poser une question :
À quel point veux-tu t’oublier pour essayer d’être comme tout le monde ? D’être aimé ? Est-ce que tu passes encore du temps à te comparer ? Est-ce que cela te fait mal ? Est-ce que tu te sens seul parfois ? Est-ce que ta différence est difficile à accepter ? Est-ce que tu en souffres au quotidien ?
Si oui, alors, je t’en prie. Ne reste pas seul-e. Tu ne l’es pas. Il y a plein de gens qui te comprennent. Il y a plein de gens qui se sentent comme toi. Et tu es comme tu es pour une très bonne raison.
C’est ton âme, là-haut, au moment où tu as choisi de venir sur Terre, qui a choisi de t’aider à aimer ta différence. À l’accepter. À faire briller ton unicité. Parce que ton unicité d’âme est essentielle.
Je dis bien essentielle.
Sans toi, il manque quelque chose au monde. Sans toi, la Terre serait trop grise. Sans toi, nous ne serions tous que des moutons bêlant sagement dans un champ de pâquerettes.
Et il n’y aurait pas toi, la lionne, qui vient foutre le bordel. Il n’y aurait pas toi, le lion, qui vient rugir pour faire frissonner les feuilles des arbres.
Alors, laisse-toi être. Laisse-toi être la différence que tu es.
Clique sur l’image de la lionne pour te relier encore plus à ta liberté d’être :
✨ Mathilde ✨
Accompagnante des âmes stellaires, flammes jumelles et hypersensibles
à reconnecter à leur lumière d’incarnation
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