Il paraît qu’on n’a  que deux choix dans la vie : avoir peur ou aimer.

J’ai découvert récemment que pour faire disparaître nos peurs, on pouvait… les aimer !
Et je dirais même qu’aimer nos peurs revient purement et simplement à nous aimer nous-même.

Aimer ses peurs : un soulagement ?

Dimanche dernier, j’ai animé mon premier atelier de qi gong avec l’énergie des arbres. Autant vous dire que j’étais envahie de stress et de peurs à l’idée de donner le cours à une dizaine de personnes.
J’ai stressé toute la semaine. J’essayais vraiment « d’être dans la confiance », « dans l’amour », mais rien à faire, mes peurs et mon stress revenaient quand même toquer à la porte.

Bon. J’ai laissé passer la semaine en essayant de faire taire ses peurs – sans grand résultat je dois l’avouer – et arrive le samedi soir, veille de l’atelier qui a lieu le dimanche matin à 10 heures.
Je me couche tôt, vers 22 heures 30 pour être en forme le lendemain, et là, devinez quoi ? Le pic de stress attend son point culminant, voilà que mes peurs vont m’empêcher de dormir ! Oh nooon !
Voici le genre de phrases qui traversent mon esprit et qui me créent des émotions pas des plus agréables :

– J’ai peur de ne pas y arriver.

– J’ai peur que les participants s’ennuient.

– J’ai peur d’être stressée et que ça se voit.

– J’ai peur de ne pas savoir quoi dire.

– J’ai peur d’oublier les exercices à faire.

– J’ai peur d’être tendue.

– J’ai peur que les gens trouvent mon atelier nul.

– J’ai peur de ne pas être à la hauteur.

… etc etc

Ok, et si, maintenant, j’essayais de remplacer les mots « J’ai peur » par les mots « J’aime », ça nous donnerait quoi ?

– J’aime ne pas y arriver.

– J’aime que les participants s’ennuient.

– J’aime être stressée et que ça se voit.

– J’aime ne pas savoir quoi faire.

– J’aime être tendue.

– J’aime que les gens trouvent mon atelier nul.

– J’aime ne pas être à la hauteur.

Complètement aberrant me direz-vous !

Qui voudrait aimer ne pas être à la hauteur, aimer être tendu, aimer ne pas y arriver ?

Et bien justement, le fait d’aimer la réalité même si elle est difficile plutôt qu’en d’en avoir peur, cela soulage profondément. Je m’imaginais dans toutes ces situations physiquement le lendemain, mais le fait de les aimer plutôt que d’en avoir peur a provoqué une transformation interne très forte.

Quand je dis « j’aime », je dis que j’aime la réalité, quelle qu’elle soit, et j’arrête de lutter contre elle.

Oui, peut-être que je n’allais pas me souvenir des exercices, que j’allais être tendue, que les gens allaient s’ennuyer, etc. C’est une réalité qui pouvait arriver.
Face à cette réalité, j’ai deux choix : en avoir peur – et vivre un enfer émotionnel – ou l’aimer – aussi bizarre que cela puisse paraître – et ainsi m’aimer moi-même dans ces moments où j’ose me dépasser (oui, car donner un atelier de qi gong, pour moi, c’est oser me dépasser. Et, d’ailleurs, les peurs sont souvent le signal que nous sommes en train de nous dépasser et d’évoluer vers d’autres parts de nous-même).

Je trouve cela incroyable d’arriver à dépasser ses peurs, parce que cela signifie que l’on s’aime même si on ne « réussit pas ».

En plus, si je suis dans la vibration d’amour (je ressens l’amour au lieu de la peur), j’attire de plus en plus à moi des situations de bien-être et d’amour. Alors, pourquoi s’en priver ?

Mais si je suis dans la peur, je me pourris juste la vie, au sens propre du terme, et bien comme il faut. Car oui, c’est vraiment difficile de vivre et ressentir la peur, surtout quand elle n’est pas réelle, surtout quand elle n’est que le produit du mental !

Quand la peur devient un enjeu qui peut gâcher votre vie

Je vais vous donner un autre exemple. J’ai discuté avec une amie aujourd’hui, et me suis amusée à retranscrire mon expérience de l’amour des peurs sur une de ses peurs à elle.

Mon amie, qui a 27 ans, me partage qu’en ce moment, elle vit une peur très grande, qui prend beaucoup de place et qui l’obsède : celle de ne jamais avoir d’enfant.

Ok. Au lieu de comprendre et d’analyser d’où vient cette peur, qui prend certainement racine dans des expériences passées difficiles, je lui dit simplement de remplacer le mot « j’ai peur » par « j’aime ».

« J’aime ne pas avoir d’enfant ».

Elle me regarde avec des gros yeux.

– Mais je ne peux pas aimer ne pas avoir d’enfant puisque j’en veux plus que tout!

– Ben oui, c’est sur, mais le fait d’aimer ne pas avoir d’enfant, ça veut dire que même si tu n’as jamais d’enfant, tu peux t’aimer quand même, je lui répond.

– Ah oui ?

– Oui. En fait, la réalité, le futur, tu ne le connais pas. Peut-être que tu auras des enfants, peut-être que tu n’en n’auras pas. Mais le plus beau choix que tu peux faire aujourd’hui dans le moment présent, c’est de porter un autre regard sur toi-même. Sois tu choisis de vivre l’enfer en alimentant ta peur et en basant ta vie sur cette peur, soit tu choisis de t’aimer quoi qu’il arrive. Et ça, ça passe aussi par le fait de t’aimer même si tu n’as pas d’enfants. C’est ce que ça veut dire « j’aime ne pas avoir d’enfant ». Ne pas laisser la vibration de la peur prendre le pouvoir mais décider d’aimer quoi qu’il en soit.

Et je rajoute :

– En plus, tu sais que c’est ce dont on n’a le plus peur qui nous arrive parce que si tu émets très fort la vibration : « j’ai peur de ne pas avoir d’enfants », tu mets toutes les chances de côté pour que l’univers te renvoie des événements qui vont répondre à cette vibration. Alors que si tu choisis aujourd’hui d’aimer ta peur et de dire : « j’aime ne pas avoir d’enfants », demain il te sera beaucoup plus facile et plus naturel de te dire en toute sérénité : « j’aime avoir des enfants… »

Mon amie est repartie aujourd’hui pas le train de 18 heures 43. Elle vient de m’envoyer un texto :

« tu sais que je viens de réaliser que grâce à toi, j’ai accepté de ne plus me poser la question qui m’obsédait : celle d’avoir des enfants. J’ai décider d’avancer et laisser les choses faire ! »

Youhouuuuuuu ! Bingo ! Comme c’est beau de s’aimer 🙂

Merci à Adèle Le Roux pour avoir si bien illustré cet article.

Mathilde

 ✨ Mathilde ✨ 

Accompagnante des âmes stellaires, flammes jumelles et hypersensibles
à reconnecter à leur lumière d’incarnation

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