Comment apprendre à vivre sans.

Ce soir, je n’en peux plus ! Je n’en peux plus de toute cette culpabilité qui pèse sur mes épaules, qui rentre dans ma gorge, qui entoure mon cœur, qui s’infiltre dans toutes les parties de mon corps. Je suis vraiment en colère de toute cette culpabilité qui m’enferme, m’emprisonne, m’étouffe, m’empêche de respirer.

Ca me fait pleurer de rage tellement je suis fatiguée et meurtrie de porter sur mes épaules toute cette culpabilité.

La culpabilité, je la vois comme un dogme énorme, une ombre immense qui plane et envahit mon cœur d’humain fragile.
Je la vois comme un monstre qui me dévore de l’intérieur. Il nous ronge et nous dévore depuis si longtemps, ce monstre de la culpabilité !

Le monstre de la culpabilité
Le monstre de la culpabilité

Comme je la vois présente aujourd’hui dans tous les actes de ma vie ! J’ai l’impression qu’à chaque geste, à chaque parole, à chaque mouvement que je fais, je ressens de la culpabilité, à travers toutes les parcelles de ma peau, tellement elle me colle depuis la nuit des temps, tellement on me l’a transmise au plus profond de moi, depuis toujours, tellement elle est ancrée dans nos cerveaux, dans nos cœurs, nos vies.

Je me sens coupable de tout : de rire à gorge déployée, d’exprimer mes opinions, d’exprimer mon ressenti, de montrer ma vulnérabilité, je me sens coupable d’avoir envie de sexe, coupable d’avoir envie de vivre ma vie pleinement, coupable de dire la vérité, coupable de vouloir m’amuser, d’éprouver de la joie…
…coupable de croire en moi, coupable d’être en colère, de rire, de pleurer, de me lever tard, de sourire, de grandir, coupable de penser, de me poser plein de questions, de réfléchir beaucoup, de poser des questions indiscrètes…
…coupable de me sentir jalouse, d’être dans la rivalité, coupable de ressentir de l’amour, d’avoir des sentiments, d’avoir des sentiments contradictoires, coupable d’être fragile, de ne pas savoir, de douter, d’avoir peur de me tromper, d’avoir des pensées négatives, d’avoir des pensées positives…

coupable, coupable, coupable !

Et je me sens si coupable que toutes les personnes que je rencontre transpirent aussi la culpabilité ! Les autres sont un reflet puissance dix de ce que je suis en train de vivre !

Je me sens aussi coupable quand j’exprime mes positions, refuse de l’aide à un ami, ferme mon cœur à une amie, ne sais pas comment exprimer les choses avec douceur, ferme la porte, je me sens coupable d’être en fermeture plutôt qu’en ouverture, coupable de poser mes limites, je me sens coupable de ressentir des choses négatives, d’avoir des jugements, etc, etc.

La – liste – est – (très) – longue.

Quelle plaie, cette culpabilité ! Elle est tellement inscrite en nous, c’en est effrayant.

On se sent coupable de toutes nos émotions, d’être nous-même, à chaque instant. Toute la société transpire la culpabilité.
Chaque être humain porte des jugements sur ce qu’il ressent, sur ce qu’il est, sur ce à quoi il aspire. Il se sent coupable de ressentir ou de penser telle ou telle chose qui ne serait pas conforme à ce qu’on lui a dicté ou à ce que les autres pourraient ressentir ou penser. Nous sommes continuellement en train de nous juger et de nous culpabiliser pour ce que nous sommes. Je crois qu’il ne se passe pas une seconde dans nos vies où nous cessons cet affreux carnage du juge qui culpabilise la victime à l’intérieur de nous. C’est un dialogue incessant qui est en nous depuis l’enfance, l’humain fonctionne de cette façon.

Homme éprouvant la culpabilité
Homme éprouvant la culpabilité

Mais quelle lutte infernale ! Quelle souffrance cela nous inflige ! Je suis tellement blessée de ces jugements incessants qui martèlent et critiquent constamment tous mes choix de vie !

Il ne faut pas faire ci, il ne faut pas faire ça, sinon tu ne vas pas dans le bon chemin, sinon tu vas te tromper, tu ne vas pas y arriver, tu ne vas pas être aimée, tu vas déranger, qu’est-ce qu’on va penser de toi !…

On s’interdit d’être soi ! Plus nous cherchons à être nous, plus nous ressentons de la culpabilité. Parce que personne ne m’a enseigné à m’aimer telle que j’étais, telle que je suis. Personne ne m’a approuvé entièrement, totalement. Personne ne nous a montré le chemin de l’amour inconditionnel pour nous-même. Apprentissage inconnu au bataillon ! Non inscrit dans les manuels scolaires ! Il n’y a pas de cours d’amour de soi à l’école.

Quel être humain peut dire qu’il s’aime lui-même profondément, exactement tel qu’il est, sans rien d’autre que de l’amour ?

Et pourtant, c’est là le chemin que nous cherchons tous, c’est là la perfection de notre être. Si nous vivions aujourd’hui sans aucune culpabilité, nous nous découvririons nus, complètement nus, dans l’innocence la plus totale. Comme des enfants. Purs et innocents de se découvrir, de découvrir la vie, avec joie et magie. Rien ne viendrait entraver nos élans de vie et d’expression. Rien ne viendrait entraver notre liberté.

Mais quelle magie lorsque la culpabilité s’en va, lorsque le juge cesse de juger la victime et lorsque la victime cesse de se nourrir du jugement et devient responsable !

Quelle ouverture dans le cœur, quelle respiration dans la poitrine quand nous cessons enfin de nous sentir coupable d’être nous-même !

Quelle légèreté en moi quand je cesse de me sentir coupable de rire, de pleurer, de vibrer, d’aimer, de m’exprimer, de danser, d’être en colère, de dire mes sentiments, de dire mon amour, de suivre mes élans de vie ! Pleinement ! Sans jugement !

Homme au cœur rayonnant
Homme au cœur rayonnant

Quelle légèreté quand j’accepte d’être qui je suis aujourd’hui, telle que je suis, exactement telle que je suis. Et quelle inspiration pour mon entourage et pour le monde ! Enfin, nous pouvons exister sans nous sentir coupable ! Enfin, nous pouvons nous rencontrer vraiment, nous rencontrer nous-même et accéder à notre beauté, à notre lumière !

Enfin, nous pouvons juste rencontrer l’autre, puisque nous ne nous sentons plus coupable d’être nous-même.

Comment lâcher la culpabilité ?

Voici la question que je me pose aujourd’hui. Et voici la réponse que j’ai reçu de mon cœur.

Reconnaître. Reconnaître pleinement toute cette souffrance que nous portons en nous. Nous souffrons tellement de nous juger continuellement.

Je reconnais aujourd’hui que je me suis infligée cette souffrance, que j’ai éprouvé de la culpabilité à être moi-même à chaque instant de ma vie. Je reconnais que je suis responsable de ses chaînes, d’avoir gardé ces chaînes si longtemps, d’avoir porté ce fardeau, entretenu le jugement de moi-même depuis toujours, à chaque instant de ma vie au lieu de m’accepter telle que j’étais.

Je reconnais avoir entretenu ce schéma depuis toujours parce qu’il me permettait de ne pas vraiment exister, de ne pas vraiment assumer qui j’étais, de donner mon pouvoir à l’extérieur.

Je reconnais que j’ai donné mon pouvoir à l’extérieur. Je reconnais que ce schéma m’a permis de m’intégrer dans la société, je reconnais que je n’ai pas pu faire autrement jusqu’à présent.

Aujourd’hui, j’amène ce fonctionnement, cette culpabilité profonde, sous les feux de la rampe. Je la regarde et je vois qu’elle fait partie intégrante de mon être, de ma façon de vivre.
Je la vois, cette culpabilité. Je la regarde avec amour. Et je n’ai plus peur de mourir.

Je sais que si elle s’en va, c’est une partie de mon ego qui meurt. Toute une partie de moi qui va mourir. Et ça fait peur, d’un certain côté, ça me fait pleurer. Je n’ai pas envie de mourir ! Qu’est-ce que je vais devenir sans ce fonctionnement, sans cette culpabilité qui m’a construite et qui a fait de moi une victime !?

Comment vais-je faire pour vivre sans elle, elle qui m’a guidée pendant tant d’années, à vivre ainsi sans conscience, à me faire me sentir moins bien, petite, sans pouvoir, inconsistante ! Qui a alimenté mon égo pendant des années et des années ! Qui m’a donné le sensation d’être en sécurité, de me déresponsabiliser de mes choix !

D’un certain côté, comme il est plus facile de culpabiliser et de se juger que de s’aimer totalement. Comme il est plus facile de se sentir coupable que d’assumer et de reconnaître pleinement que nous sommes grands, divins et parfaitement libres de nos choix et de notre être !

Je vous avoue, j’ai peur de faire mourir cette Mathilde là, celle qui culpabilise et qui a peur de se pardonner et de grandir vers sa plénitude.

Cette Mathilde qui a peur de s’aimer totalement, inconditionnellement, entièrement.

J’ai peur que ça marche. Peur que les gens ne me reconnaissent pas, peur que cela fasse voler en éclat toutes mes carapaces, mes carcans, mes armures, celles que j’ai construites autours de moi depuis enfant, qui me maintiennent debout depuis tellement longtemps.

Mais voilà. Je me sens apaisée d’écrire ces mots. Ce sont les dernières heures de ma culpabilité. Je vais enfin pouvoir respirer. Je vais enfin pouvoir me regarder. Me regarder et m’aimer, telle que je suis.
C’est l’ancien monde qui fait place au nouveau. C’est la peur qui laisse place à l’amour. C’est l’innocence et la pureté d’être qui ouvrent la porte.

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C’est toute une vieille peau qui mue pour laisser voir grandir un cœur puissant et éclatant. Heureux d’être en vie, de vibrer, de rayonner, de ressentir. Joyeux de ressentir et d’écouter le monde pour la première fois. Apeuré de faire ses premiers pas sans ce grand poids qui le maintenait fortement la tête collée au sol.

Non, je n’ai plus peur d’être qui je suis. Non, vous ne me ferez plus jamais me sentir coupable de mes ressentis.

Oui, je laisse vibrer l’amour de moi-même dans mon sein. Oui je suis profondément heureuse d’être qui je suis. Et oui, plus aucune cage, aucun jugement, ne pourront me faire me sentir inférieure, coupable, petite.

Ce temps là est terminé. J’ouvre mon cœur à l’immensité de mon être et je choisis la voie de l’innocence et du pardon.

 ✨ Mathilde ✨ 

Accompagnante des âmes stellaires, flammes jumelles et hypersensibles
à reconnecter à leur lumière d’incarnation

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